Atelier de chansons yiddish “Chanter la femme”

DIMANCHE 31 MAI 2015 : 14h30 - 18h00 à l'Institut Européen des Musiques Juives

Les femmes ont toujours joué un rôle prépondérant dans la société juive. Malgré l’interdit religieux portant sur la voix de la femme, connue sous le nom de “kol isha”, de nombreux chants et mélodies viennent précisément du répertoire des femmes. Cet atelier souhaite explorer le rôle de la femme à travers les chansons yiddish traditionnelles. Les chansons de mères, de filles, d’épouses, d’ouvrières et autres, présentées ensemble, offrent un tableau de la femme juive, belle et puissante.

PAF : 15 € / tarif réduit (étudiants, adhérents IEMJ) : 12 €
Attention : l’atelier est limité à 15 participants
INSCRIPTIONS OBLIGATOIRES !

Mail : contact@iemj.org
Tél : 01 45 82 20 52
Adresse : Institut Européen des Musiques Juives – 29 rue Marcel Duchamp (accès 42 rue Nationale) – 75013 Paris
Transports : Porte d’Ivry (ligne 7 et Tramway 3), Les Olympiades (ligne 14), Nationale (ligne 6). Bus : 62, 64 et 83

Les intervenantes :
Sasha Lurje
Née à Riga, en Lettonie, où elle a commencé à chanter dès l’âge de 3 ans, Sasha Lurje a joué avec de nombreux groupes dans des styles variés, incluant classique et traditionnel, jazz, rock et pop. Elle a aussi participé à plusieurs projets théâtraux, axant sa pratique sur le théâtre musical et d’improvisation.
Depuis 2003, elle effectue des recherches sur le style et le répertoire yiddish traditionnel, explorant des matériaux vocaux aussi bien séculier que religieux. Elle développe avec son groupe “Forshpil” un nouveau style de musique yiddish, intégrant un son traditionnel à un contexte moderne.
Sasha Lurje a récemment collaboré avec Daniel Kahn, pour présenter un duo de chanson d’amour STRANGELOVESONGS mêlant les langues, pour le Studio Théâtre Maxim Gorki à Berlin. Elle est impliquée dans plusieurs projets internationaux variant les styles et les répertoires. Elle est aussi membre du groupe « Semer Label Reloaded » dirigé par Alan Bern. Le groupe interprète de la musique enregistrée à Berlin dans les années 1930 et est apprécié pour la diversité des styles et genres présentés ensemble artistiquement et musicalement.
Sasha s’est produite et a enseigné le chant yiddish en Russie, Europe et Amérique et figure de longue date parmi les artistes et enseignants de Yiddish Summer Weimar.

Eléonore Biezunski
Formée au violon classique, à la musique klezmer, au chant yiddish, et à la pratique vocale, Eléonore Biezunski a co-fondé les groupes de musique klezmer “The Shtetl Stompers” en 2007 et “Shpilkes” en 2010 à Paris, les “Klezmographers” à New York en 2006, et s’est aussi produite avec “Les Égarés” de 2008 à 2010. Elle a organisé entre 2005 et 2010 des rencontres klezmer “Klezzics” mensuelles (concerts et jam sessions) à Paris avec Marthe Desrosières.
Elle a écrit et joué le spectacle “La complainte du balluchon” (2012), adapté de L’Odyssée d’un voleur de pommes de Moïshé Rozenbaumas (2004, La Cause des livres). Elle a développé en 2014 un programme intitulé “Le petit peuple de Ruth Rubin”, qui puise chansons et mélodies yiddish oubliées, voire inouïes, dans différentes collections de folklore, notamment celle de la folkloriste pionnière Ruth Rubin.
Impliquée dans le spectacle vivant depuis ses plus jeunes années et yiddishophone, elle articule une expérience d’artiste (violon et chant) avec ses recherches sur le répertoire et la vie artistique yiddish dans le cadre d’une thèse à l’EHESS à Paris, et enseigne occasionnellement. Elle a notamment enseigné le klezmer et les chansons yiddish lors de stages (Rencontres Interculturelles de Bréau, Association Emuna, Maison de la Culture Yiddish). Elle est aussi, depuis l’automne 2014, chercheuse et archiviste à l’Institut Européen des Musiques Juives.
Elle a participé a plusieurs productions théâtrales, comme “La Megile” d’Itzik Manger sous la direction de Rafael Goldwaser (Luft Teater), “Vis au long de la vie” de Michèle Albo (Compagnie de la Courte Échelle), “La dernière lettre” de Vassili Grossman, mise en lecture par Laëtitia Guédon (Compagnie 0,10). Elle a aussi tourné avec la compagnie de théâtre de l’Opprimé du 93 (théâtre forum “Le mariage forcé est une violence”, 2012).

Visionner des extraits de l’atelier

Partager :

Vous aimerez aussi

Sephardic Pizmonim Project

Archives musicales numériques de la communauté séfarade d'Alep

Léon Algazi (1890-1971), un pionnier des musiques juives en France

Dans la série « Parcours de vie », Jacques Algazi (1934-2021) nous dévoile la vie de son père, Léon Algazi…

Heichal Menachem

(New York, Etats-Unis) Site Loubavitch donnant accès à plus de 500 nigounim traditionnels écoutables en ligne !

Sefarad in the piano – Toni Costa

Inspiré par la poésie populaire judéo-espagnole, le jazz, la musique ancienne et les rythmes populaires du flamenco, le pianiste Toni…