
Du fond d’un rêve de Shtetl, ressurgissent les vieilles ritournelles qui jadis rythmaient l’existence de nos yiddish aïeux. De refrains bondissants en mélodies langoureuses, de profonds cris de tristesse en prières gorgées d’espoir, les Marx Sisters (parfois accompagnées de quelques complices) ont choisi d’affirmer que le yiddish est une langue bien vivante, qui ricoche sur les touches de l’accordéon, frôle les cordes de la guitare et se déploie dans la grâce d’une voix envoûtante.